ÉVANGILE
« D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » (Lc 1, 39-45)
Alléluia. Alléluia. Voici la servante du Seigneur :
que tout m’advienne selon ta parole. Alléluia. (Lc 1, 38)
4ème Dimanche de l’Avent
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 1, 39-45)
En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
AELF-Bible
La Vierge Marie dans le Royaume de la Volonté Divine – Jour 22
La Vierge Marie:
Ma fille, mon fils,
Tu dois savoir qu’il était minuit quand le petit Roi quitta mon sein maternel. À ce moment,
– pour signifier ce qu’il venait accomplir dans les âmes,
– la nuit se changea en jour.
Celui qui est le Seigneur de la lumière faisait fuir :
– la nuit de la volonté humaine,
– la nuit du péché,
– la nuit de toutes les méchancetés.
Toutes les choses créées se précipitèrent pour honorer leur Créateur dans sa petite Humanité.
– Ainsi, le soleil hâta son lever pour donner son premier baiser de lumière au petit Jésus et pour le réchauffer de sa chaleur.
– Le vent purifia l’air de l’étable par une douce brise qui fredonnait “je t’aime” à l’oreille de l’Enfant.
– Les cieux furent ébranlés.
– La terre exulta et trembla jusque dans ses fondations et
– la mer devint tumultueuse avec des vagues gigantesques.
En somme, toutes les choses créées reconnurent que leur Créateur était arrivé chez elles. Et ils rivalisaient pour chanter ses louanges.
Les anges illuminaient le ciel en chantant des airs mélodieux que tous pouvaient entendre : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.
Le céleste Bébé est né dans la grotte de Bethléem, il est emmailloté de langes.» Les bergers, qui étaient de garde dans le voisinage, entendirent les voix angéliques et accoururent rendre visite au petit Roi divin.
Je partageai le Bébé Jésus avec mon cher saint Joseph en le plaçant dans ses bras. Oh ! comme il exulta ! Il le pressa sur son cœur. Et le charmant petit Bébé versa des torrents de grâces dans son âme.
Puis, après que Joseph et moi eussions aménagé un peu de foin dans la mangeoire, je détachai Jésus de mes bras maternels pour l’y coucher. Charmée par la beauté du divin Enfant, je restais à genoux près de lui presque tout le temps.
Je déployait les mers d’amour que la Divine Volonté avait formées en moi pour
– l’aimer, – l’adorer et – le remercier.
Et que faisait le céleste Bébé dans la mangeoire ? Un acte continuel de la Volonté de notre Père Céleste, cette Volonté qui était aussi la sienne. Il soupirait et pleurait. Il appelait ainsi toutes les créatures en leur disant par ses larmes d’amour :
« Venez tous, mes enfants. Par amour pour vous, je suis né dans la souffrance et dans les pleurs. Venez tous pour connaître les excès de mon amour.
Donnez-moi un refuge dans vos coeurs. »
Et c’était un va-et-vient continuel des bergers qui venaient le visiter. À chacun, il donnait un doux regard et un sourire d’amour, souvent accompagnés de ses larmes.
*Maintenant, ma fille, un petit mot pour toi. Tu dois savoir que toute ma joie était d’avoir mon cher Fils Jésus sur mes genoux. Mais la Divine Volonté me fit comprendre que je devais le laisser dans la mangeoire à la disposition de tout le monde, afin que ceux qui le voulaient puissent :
– le prendre dans leurs bras,
– le caresser et
– l’embrasser comme s’il était leur propre enfant.
Il était le petit Roi de chacun. Par conséquent, ils avaient le droit de lui faire une douce promesse d’amour. Quant à moi, pour accomplir la Volonté Suprême, je me privais de mes innocentes joies de Mère.
Je commençais ainsi, dans le travail et dans le sacrifice, mon rôle de donner Jésus à tous.
Ma fille, la Divine Volonté veut tout,
– y compris le sacrifice des choses les plus saintes, selon les circonstances,
– même l’immense sacrifice d’être privé de Jésus.
Cela est dans le but d’étendre davantage son Royaume et de multiplier sa vie. En fait, quand la créature est privée
– de Jésus et – de son amour : son héroïsme est si grand
– qu’il produit une nouvelle vie de Jésus et
– Lui procure une nouvelle demeure.
Par conséquent, chère enfant, sois attentive. Sous aucun prétexte, ne refuse jamais rien à la Divine Volonté.